Les partenaires d’entraînement font la différence.

Ce qui se passe : À l’approche du marathon de Londres 2025, Strava a analysé les données de la course de l’année dernière, révélant l’impact de l’entraînement social sur les performances.

Parmi les coureurs ayant terminé la course en 2024, seuls 29 % des coureurs sociaux se sont « endormis » – le fameux point d’épuisement de l’énergie – au cours des 10 derniers kilomètres, contre 45 % de ceux qui s’étaient entraînés seuls.

Boosté. Le fitness social n’est pas seulement amusant : il améliore les performances, l’endurance physique et la résistance mentale.

Au-delà des marathons, Strava a constaté que les courses, les randonnées et les excursions en groupe duraient 40 % plus longtemps que les efforts solitaires, les participants citant une responsabilisation et des performances accrues du fait de leur participation à un groupe.

Courir en toute liberté. Preuve supplémentaire de l’essor de la course à pied, Strava indique que les téléchargements de marathons ont augmenté de 14 % au cours des cinq dernières années, tandis que les semi-marathons ont progressé de 28 %. 

À la tête de cette renaissance culturelle, les femmes de la génération Z sont les plus nombreuses à s’inscrire, avec un bond de 89 % dans la participation aux clubs de course.

Le mot de la fin : Qu’il s’agisse de motivation, de responsabilisation ou de souffrance partagée, l’entraînement social offre un avantage. À l’heure où les marathons se multiplient et où les clubs de course à pied prennent de l’ampleur, se serrer les coudes permet de finir plus fort.

C’est une notion cruciale que les clubs de fitness doivent impérativement prendre en compte !

La demande d’expériences de fitness en direct n’a jamais été aussi forte. Le rapport Future of Wellness de McKinsey a identifié les dépenses de fitness en personne comme un secteur en pleine croissance et les clubs ont une énorme opportunité de saisir ces dépenses et d’accélérer la croissance en s’appuyant sur les éléments les plus attrayants du club – en particulier le studio. Les participants aux cours sont plus assidus, ont une valeur à vie plus élevée et recommandent davantage les clubs à leurs amis.

Cela s’explique en partie par le fait que les consommateurs – en particulier la génération Z – connaissent des niveaux d’isolement et de solitude sans précédent. L’enquête américaine sur l’emploi du temps a révélé que les Américains, par exemple, passent 70 % de temps en moins avec leurs amis qu’il y a dix ans, d’où un besoin désespéré de liens personnels et de communauté. 

L’Organisation mondiale de la santé a même identifié la solitude comme un risque pour la longévité, les personnes dépourvues de liens sociaux étant confrontées à un risque de décès prématuré supérieur de 30 %.