Les preuves des bienfaits de l’exercice s’accumulent, mais qui les écoute vraiment ?
Les preuves scientifiques s’accumulent : l’activité physique régulière ne se contente plus de « prévenir » les maladies – elle devient, dans certains cas, aussi efficace que les traitements médicamenteux.
C’est ce qu’a révélé une étude récente présentée au plus grand congrès mondial sur le cancer : chez les patients atteints de cancer colorectal, un programme de sport encadré réduirait le risque de récidive autant qu’un traitement classique, sans effets secondaires.
Un signal fort pour notre secteur : le fitness entre dans l’arsenal thérapeutique global.
Mais derrière cette avancée, une fracture se dessine. Car si la génération Z fréquente assidûment les salles en prenant en main sa santé physique et mentale, ce n’est pas le cas pour tout le monde.
Le manque de pratiquants de 40 à 70 ans nous impose de réfléchir, à la fois sur notre discours, sur notre communication et sur les prestations et les services que nous proposons.
Cette cible à un grand besoin de pratiquer régulièrement une activité physique !
Les plus âgés d’entre eux doivent garder la plus grande mobilité possible afin de vivre mieux et plus longtemps chez eux au lieu de survivre dans des EHPAD.
Une opportunité s’ouvre donc pour les clubs de fitness : s’affirmer comme des acteurs de santé de proximité et du mieux vivre, capables de répondre à cette demande latente.
Alors que la prévention s’impose dans les politiques de santé publique, notre industrie a un rôle stratégique à jouer.
À nous d’adapter notre offre, pour faire de l’activité physique régulière la médecine de demain et du FITNESS un véritable bien commun.
Pierre-Jacques Datcharry




