Résilience, résistance et adaptation…
Depuis le 17 mars 2020, date du premier confinement, nous comprenons parfois difficilement la gestion gouvernementale de cette crise mondiale. C’est peut-être tout simplement que ce que nous traversons est EXTRAordinaire et sans commune mesure avec tout ce que nous avons déjà connu. Cette crise est d’une violence inconnue pour nos démocraties modernes et chaque État tâtonne et navigue à vue.
Les bons élèves du premier trimestre ne le sont plus au second. Marginalement, quelques pays s’en tirent un peu mieux, mais là encore, il faut comparer ce qui est comparable, le nombre de la population, la superficie du pays, le climat, et enfin, la culture sanitaire, etc.
On peut sans cesse réécrire l’histoire et refaire le match, mais avec des si…
Pendant cette période de fermeture administrative, il est important de négocier encore, par l’intermédiaire du syndicat, point par point avec le ministère de l’Économie, les compensations pour nos entreprises, toutes nos entreprises. Les petits clubs, les studios, les Box CrossFit, les plus gros clubs et les grandes chaînes, car personne ne doit être laissé sur le bord du chemin. C’est le « quoi qu’il en coûte » plusieurs fois répété par notre président de la République.
À l’ouverture des salles de sport, il est important de négocier un plan de relance sur plusieurs mois pour notre secteur d’activité afin de redonner confiance aux adhérents, et surtout à ceux qui ne le sont pas, mais qui seraient en capacité de le devenir.
Car l’activité physique et le sport, répétons-le, sont les seuls moyens de renforcer les défenses immunitaires de chacun.
Les Français sont à bout, nos anciens sont isolés, la jeunesse est déprimée, le personnel de santé est épuisé. L’inactivité et la sédentarité font des ravages physiques et psychologiques.
Nous sommes arrivés au bout des contraintes dans les protocoles sanitaires pour les clubs de fitness. L’annonce de la réalisation d’un masque pour s’entraîner engendre de nombreuses questions et ajoute un doute supplémentaire sur l’image des clubs de fitness.
Aujourd’hui alors, ce qui compte, c’est demain.
Ne tergiversons pas, il faut comprendre maintenant que notre survie et celle de nos entreprises dépendent uniquement du vaccin et de la rapidité de la campagne de vaccination. Les experts scientifiques affirment que si l’on vaccine les 12 à 15 millions des personnes à risque et les professionnels de santé au plus vite, on a peu de risques de saturer les soins intensifs et de voir encore de nombreux décès.
Plus vite nous serons vaccinés, plus vite les salles de sport ouvriront. Résilience, résistance et adaptation…
Pierre-Jacques Datcharry