Nous ne disposons pas d’une marque nationale ni des budgets des grandes entreprises, mais nous travaillons beaucoup.
Quelle est l’histoire de Volt Gym ?
Il s’agit d’une salle de sport indépendante et autofinancée située dans un village aisé près d’Ormskirk, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Ali et Cameron Mitchell l’ont créé il y a sept ans et j’y suis entré six mois plus tard. Au départ, il s’agissait d’une salle de sport de 290m2, puis, au début de l’année, nous avons déménagé dans une unité de 1500m2 et lancé Volt 2.0.
Cameron a maintenant quitté l’entreprise, mais Ali et moi sommes présents tous les jours et connaissons personnellement tous nos membres. La création d’une communauté nous a aidés à surmonter la pandémie. Pendant les fermetures, la plupart de nos membres ont continué à payer et, par la suite, nous avons enregistré une forte augmentation du nombre de membres, avec 400 adhérents supplémentaires, et nous avons atteint notre limite de
1 000 adhérents. C’est l’une des raisons qui ont motivé le déménagement.
En quoi Volt 2.0 est-il différent ?
Nous avons agrandi la salle de sport et disposons désormais de plus de 50 équipements de cardio et de 100 appareils de musculation. Dans l’ancien gymnase, nous n’avions pas assez d’espace pour organiser de nombreux cours, alors que maintenant nous avons trois studios : un espace Hyrox dédié, avec une porte roulante que nous ouvrons pour que les gens puissent aller courir dans le quartier ; un studio HIIT dédié et un studio à faible intensité pour les séances de Pilates et de yoga.
Nous disposons également d’une salle de récupération avec un sauna au sel de l’Himalaya pour 8 personnes, une douche thermale, un bain de glace et un espace pour la physiothérapie. Cet espace a été tellement apprécié que nous aurions souhaité l’agrandir.
Nous proposons désormais trois niveaux d’abonnement : 29,99 livres sterling (35€) par mois pour la salle de sport uniquement ; 34,99 livres sterling (42€) pour la salle de sport et un nombre illimité de cours ; et 39,99 livres sterling (48€) pour l’accès complet, y compris l’espace de récupération. Nous voulons que l’abonnement reste aussi abordable que possible, c’est pourquoi nous demandons aux gens de signer un contrat de 12 mois.
Qu’implique le fait d’être un centre de remise en forme affilié à Hyrox ?
Il y a eu une forte augmentation des compétitions de fitness, en particulier pour Hyrox, c’était donc quelque chose que nous voulions mettre en place et c’est un grand attrait. Nous avons commencé avec quatre cours par semaine et nous avons rapidement dû passer à dix en raison de la demande. Certaines personnes veulent participer à des compétitions, mais beaucoup d’autres le font simplement parce que c’est un bon entraînement et que cela combine la course à pied en extérieur et l’entraînement en salle de sport.
Un autre avantage pour nous est que nous pouvons donner à nos membres 48 heures d’avance pour obtenir des billets pour les événements, car ils se vendent en 15 minutes lorsqu’ils sont mis en ligne. Nous avons 30 personnes qui vont participer à la course de Londres en novembre, alors nous allons y aller ensemble et faire imprimer des T-shirts.
Comment gérez-vous l’intimidation liée à la salle de sport ?
Nous faisons visiter la salle de sport à tous les participants pendant 20 minutes avant qu’ils ne s’inscrivent, afin qu’ils sachent exactement de quoi il s’agit et que nous découvrions ce qu’ils aiment faire dans la salle, quels sont leurs objectifs et comment nous pouvons les aider à les atteindre.
Une fois qu’ils se sont inscrits, nous leur offrons une initiation gratuite de 45 à 60 minutes avec l’un de nos personal trainers, afin qu’ils comprennent parfaitement le kit et, lorsqu’ils s’entraînent, nous les encourageons à nous demander s’ils ont des doutes sur quoi que ce soit, car il y a toujours six ou sept membres du personnel dans la salle.
J’ai inculqué à notre personnel que chaque personne est accueillie chaleureusement dans le bâtiment et l’un des aspects les plus importants est l’établissement de relations personnelles avec chaque membre. Je pense qu’une conversation agréable avec un membre du personnel aide énormément à faire tomber les barrières de l’intimidation en salle de sport. Plus nous apprenons à connaître nos membres, plus ils se sentent à l’aise dans cet environnement.
Nous avons également un café ouvert au public, ce qui incite les gens à venir au club.
Qui sont vos membres ?
La plupart des membres ont entre 20 et 40 ans. Dans l’ancien club, la répartition hommes/femmes était probablement de 75 à 25, avec une prédominance de powerlifters et de bodybuilders. Aujourd’hui, c’est plutôt 55/45 : en partie grâce à nos cours de type boutique, mais aussi grâce à l’espace accueillant à l’étage, qui a une ambiance de country club. Tous les appareils de cardio-training donnent sur de grandes fenêtres qui offrent une belle vue sur le Lancashire.
Nous voyons également de plus en plus de personnes âgées venir essayer l’entraînement à la résistance, car on commence à faire passer le message qu’il est important de faire de la musculation en vieillissant – nos cours d’haltérophilie pour femmes sont très populaires.
Nous proposons également des cours pour les juniors de 8 à 12 ans et pour les jeunes de 12 à 16 ans. Les personnes de moins de 16 ans doivent être surveillées lorsqu’elles s’entraînent.
Quels sont les principaux problèmes auxquels sont confrontés les exploitants indépendants ?
Le plus important est de se faire connaître, car nous ne disposons pas d’une marque nationale ni des budgets des grandes entreprises. Mais nous travaillons beaucoup : avant le lancement, nous avons passé des heures à distribuer des prospectus dans les boîtes aux lettres, ce qui a été très efficace pour nous.
Nous avons passé deux ans à planifier et à construire cet établissement et nous avons atteint notre objectif de fin d’année il y a quelques semaines, ce qui est incroyable étant donné que nous ne sommes ouverts que depuis cinq mois.
Pour nous, c’est plus qu’une simple entreprise, c’est notre passion. Nous nous entraînons et utilisons les installations nous-mêmes tous les jours, ce qui nous permet d’être proactifs en ce qui concerne les problèmes qui pourraient survenir dans le club.
Quels sont les projets pour l’avenir ?
J’aimerais faire plus de Volt gyms. Je pense que beaucoup de gens apprécieraient ce type de salle de sport, avec sa gamme d’équipements et de cours, et son aspect communautaire. Nous sommes en pourparlers avec plusieurs personnes et nous explorons différentes zones afin de trouver des installations adéquates pour reproduire ce club.
