Ce n’est un secret pour personne que certains exploitants de clubs éprouvent des difficultés à recruter après que de nombreux professionnels de la remise en forme ont quitté le secteur à la suite des fermetures de salles.
Dans le but de débloquer des opportunités de croissance lorsqu’il s’agit d’embaucher d’excellents instructeurs de cours collectifs, la récente étude de Les Mills, Nurturing the Next Gen : Blueprint for Instructor Recruitment, a examiné la façon dont les membres de la génération Z perçoivent les opportunités de carrière dans le secteur du fitness.
L’étude a révélé que les personnes interrogées qui sont très intéressées par une formation instructeurs de cours collectifs aiment l’idée de travailler dans un environnement de remise en forme, de se perfectionner et d’être payées pour faire de l’exercice, mais elles estiment que le manque de mentors et de coaching est un obstacle. Ils ont également l’impression que la formation est intimidante ou écrasante et que le travail est souvent mal rémunéré.
Le plus important pour eux est de gagner un salaire décent (71 %), suivi par l’existence de voies de progression (61 %).
Le secteur de la remise en forme est confronté à un défi urgent qui consiste non seulement à attirer, mais aussi à retenir la prochaine génération de professionnels de la remise en forme.
Selon notre récent rapport sur le déficit de compétences, 43 % des professionnels de la remise en forme estiment que les possibilités d’évolution de carrière sont limitées, voire inexistantes, et il est clair que le secteur doit procéder à des changements importants pour répondre aux attentes des futurs talents.
Les opérateurs doivent donner la priorité à la progression de carrière et aux opportunités de développement ; seuls 20 % des professionnels de la remise en forme actuels estiment qu’il y a « beaucoup » d’opportunités d’évolution dans le secteur, un sentiment qui doit changer si nous voulons attirer de nouveaux talents. Il est essentiel que les opérateurs du marché présentent les différents parcours de carrière disponibles – qu’il s’agisse de passer à la gestion, aux spécialisations ou à l’entreprenariat – et qu’ils soutiennent activement leur personnel dans leur démarche.
En offrant aux instructeurs la possibilité de se perfectionner, on les aidera à rester passionnés par le secteur et on les fidélisera davantage.
En fin de compte, l’avenir du secteur de la remise en forme dépend de la création d’une culture où le développement et la progression sont prioritaires.
En répondant à ces préoccupations et en offrant des opportunités de croissance réelles et tangibles, nous pouvons attirer la prochaine génération d’instructeurs de cours collectifs et assurer le succès et le développement du marché des clubs de fitness.