Harvard identifie l’intensité et la durée optimales de l’entraînement !

Des chercheurs de Harvard ont découvert que la quantité optimale d’exercice se situe entre 150 et 600 minutes par semaine. L’intensité ne nuit pas, mais l’impact est limité.

Les adultes qui pratiquent chaque semaine deux à quatre fois la quantité recommandée d’activité physique modérée ou vigoureuse ont un risque de décès prématuré considérablement réduit. Les niveaux supérieurs n’apportent aucune protection supplémentaire, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Circulation de l’American Heart Association.

Les chercheurs ont examiné les données sur la mortalité et les dossiers médicaux de plus de 100 000 participants et ont effectué un suivi sur une période de 30 ans. Ils ont constaté une réduction de 21 à 23 % chez les personnes qui pratiquaient deux à quatre fois la quantité recommandée d’activité physique intense (75 à 150 minutes par semaine), et une réduction de 26 à 31 % chez celles qui pratiquaient une activité physique modérée (150 à 300 minutes par semaine). L’activité modérée comprend la marche, l’haltérophilie et la gymnastique suédoise. Le jogging, la course, la natation, le cyclisme et les exercices d’aérobic étaient considérés comme vigoureux.

Les participants à l’étude étaient composés de 63 % de femmes et de 37 % d’hommes, avaient un âge moyen de 66 ans et un IMC moyen de 26 kg/m2. L’activité physique était auto-déclarée tous les deux ans dans le cadre d’une enquête, qui comportait également des questions sur la santé et les habitudes.

Bonnes nouvelles sur l’exercice extrême !

Aucun effet néfaste sur la santé cardiovasculaire n’a été constaté chez les adultes qui ont déclaré pratiquer plus de quatre fois les niveaux d’activité minimum recommandés. Des études antérieures ont montré que les exercices d’endurance de longue durée et de haute intensité, tels que les marathons, les triathlons et les courses cyclistes de longue distance, peuvent augmenter le risque d’événements cardiovasculaires indésirables tels que la fibrose myocardique, la calcification des artères coronaires, la fibrillation auriculaire et la mort cardiaque subite.

« Cette découverte pourrait réduire les inquiétudes quant à l’effet néfaste potentiel d’une activité physique intense, observé dans des études antérieures », a déclaré Dong Hoon Lee, responsable de l’étude et chercheur associé à la Harvard TH Chan School of Public Health.

Les chercheurs ont également constaté que la pratique à long terme d’une activité physique d’intensité élevée (300 minutes/semaine) ou modérée (600 minutes/semaine) à des niveaux supérieurs à quatre fois le minimum hebdomadaire recommandé ne permettait pas de réduire davantage le risque de décès prématuré, ce qui signifie qu’ils ont trouvé une limite supérieure pour ces mesures de l’exercice.

Le rapport intitulé « Long-term leisure-time physical activity intensity and all-cause and cause-specific mortality : a prospective cohort of US adults » a été financé par les National Institutes of Health (NIH), l’agence américaine de recherche médicale